LA TRIPLE TENDRESSE POUR SAMANTHA ?

Quelle est, quelle est, quelle est-elle ? Je me
demande et apparemment je ne sais pas
répondre. Serait-elle celle de son mois
de naissance qui est le troisième de l’an ou
serait-ce le triangle qui unit son frère, sa
sœur et sa mère, mais ça devient un carré avec
son père Danilo qui cherche toujours à réparer ma
bicyclette sans d’habitude y réussir, spécialement
pour la chaîne qui trop souvent déraille, en m’em-
pêchant d’encore marcher… c’est-à-dire de pédaler.

Mais puis, en réfléchissant beaucoup, je me rends
bien compte que c’est la mienne en écoutant son
unique ton de voix qui a un son autant faible qu’
aimable et qui pourrait très bien figurer dans un
cœur de voix blanches. Elle est, dans ses dix ans,
soi-disant, telle que l’Anna qui m’a été volée par
sa mère, ma petite-fille préférée et adorée surtout
pour sa capacité à raisonner, sans être aidée mais
seulement stimulée par un adulte ‘innamoré’, com-
me pourrait l’être son grand-père maternel qui ce
poème est en train d’écrire et surtout autant
sincèrement et profondément sentir et jouir.

‘Mes petites je suis sur ma terrasse bientôt le matin
à vous penser, dans une telle infinie tendresse qui
peut inclure tous les enfants du monde !’
«Laissez que les enfants viennent à moi»: le
mythe du poète Jésus Chrétien disait et moi je dis :
‘laissez que le poète soit capable d’être par vous
toujours inspiré, laissez !’

Quale struggimento nel partecipare quella stupenda
sfera affettiva, a me negata e sottratta, che circonda
la piccola Samantha in un unico nucleo familiare,
mentre ad Anna con Andrea è negato il compimento
d’un mondo senza turbamento, stravolto da faglie
cozzanti fra loro con quel penante nonno a fare
da penoso ponte rotto dallo scotto d’un orrendo
e permanente ‘quarantotto’ di muri e contromuri,
che non è certo il suo fantastico sessantotto, a cui
un intero cinquantennio, vieppiù trascorso, la
memoria di futuro degli oggi decenni bimbi arriva
a ricondurre in un’eterno ritorno. È come l’ulissian
“nostos” itachiano o quello del figliol prodigo oramai
perdonato! Allora la tenerezza è tantroppa per infanzia
perduta ma ora ritrovata, in quell’amore di bimba in
me sempre bimbo rinato e perciò sempre amata!

Marco Maria Eller Vainicher
(17/06/2018)